JUSQU´AU DERNIER VOILHES NICOLE

Paris, le 1er octobre 1790. Il ne fait pas bon sortir se promener, il règne dans les quartiers une atmosphère lugubre, même les mendiants ont disparu. La noblesse a vite appris à se faire discrète. La baronne de Guibourg, la Comtesse de la Rochejoubert, Mathilde de Marchaud et l´épouse du juge Cabet sont assises dans le salon d´une demeure cossue du quartier Saint-Germain. De la rue et par les sorties de la domestique prénommée Blanche, leur parvient des phrases criées à l´Assemblée, des rumeurs d´arrestation, des projets de complots et la liste des prochaines têtes prêtes à tomber. La liberté et la justice prennent de bien étranges formes et semblent prêtes à tout pour modeler un renouveau. C´est par le regard de ces cinq femmes que l´auteure souhaite nous décrire les vagues d´espérances, d´inquiétudes, de révélations, de menaces et de morts qui ont secoué la France jusqu´en 1795.