MON MONDE À PART SUFRIN JÖELLE

Petite fille Clémence croyait que le bonheur durait toute la vie. Qu´il suffisait de le cueillir et de le croquer à pleine dents pour en être rassasiée comme un don du ciel, un cadeau de Dieu. Hélas adolescente elle su que le fruit du bonheur avait des « pépins » et qu´elle devait faire attention à ne pas y mordre sans le considérer attentivement. Mais elle restait encore une enfant et croyait encore au bonheur. Son insouciance de jeune fille la protégeait encore des vilenies de la vie d´adulte. Cette vie quand elle est devenue une femme, elle l´a reçue de plein fouet et elle a dût l´affronter dans la tourmente. Ses souvenirs endormis furent réveillés par un mot jeté comme un pavé dans ce puits qui les enfermait tous : « raconte ». Et le bruit que fit ce pavé en rencontrant la surface de cette eau trouble et stagnante, a rejaillit comme un écho dans sa mémoire.